Orange : Accompagner ses collaborateurs à grande échelle dans leur carriÚre

Comment Orange accompagne ses collaborateurs dans leur carriĂšre ?

Orange vous partage sa stratégie RH pour accompagner ses salariés dans leur parcours professionnel, de la réflexion à la mise en oeuvre de leurs projets de carriÚre.

 

Vous trouverez dans ce cas client :

✅ Les enjeux RH d’Orange, groupe aux 128 000 collaborateurs

✅ La vision de Josette Noto, Directrice du Recrutement et des Parcours Professionnels

✅ Les coulisses du programme Orange Avenirs, dĂ©diĂ© au dĂ©veloppement de carriĂšre des salariĂ©s

✅ Le tĂ©moignage de Nicolas Ferrand Landrein, Consultant en dĂ©veloppement professionnel et recrutement chez Orange


#5 Les managers de demain : De results-oriented Ă  people-oriented

On parle souvent du fait que le RH doit ĂȘtre un “business partner” pour permettre Ă  l’entreprise d’atteindre ses objectifs.

Mais Ă  l’inverse, on parle peu du rĂŽle clĂ© que le manager a Ă  jouer en Ressources Humaines.

Et pourtant, le manager a un rĂŽle centrale dans l’expĂ©rience collaborateur.

Il est déjà un incontournable de toute stratégie RH, et va le devenir de plus en plus !

Dans cette nouvelle Ă©dition de la newsletter, je vous propose justement de dĂ©crypter la nouvelle posture managĂ©riale people-oriented qui se dĂ©veloppe 👀

Et surtout, nous verrons comment agir au niveau RH pour inciter et accompagner le dĂ©veloppement de cette nouvelle posture managĂ©riale au service du dĂ©veloppement humain đŸȘŽ

La fin d’un Ăšre : Le manager qui sait tout et dĂ©cide de tout, c’est fini ⛔

Des connaissances et compĂ©tences dĂ©cloisonnĂ©esÂ đŸ•Šïž

 

“Je dĂ©tiens le savoir, donc je dĂ©cide, donc je dirige.”

Ça, c’était vrai avant. Mais l’information est aujourd’hui totalement dĂ©cloisonnĂ©e.

Chaque individu peut devenir expert d’un sujet, et surpasser les connaissances de son manager aisĂ©ment (dans la plupart des domaines, du moins). Conserver le rĂŽle de “dĂ©tenteur des compĂ©tences” est devenu une tĂąche quasi-impossible, car la connaissance et la progression est dĂ©sormais Ă  la portĂ©e de tous !

Vouloir maĂźtriser pleinement un sujet en 2024 pour “contrĂŽler” et “diriger”, comme c’était le cas avant, serait vain et contre-productif.

Mais du coup, ça redéfinit entiÚrement le rÎle des managers :

  • Ils ne sont plus choisis pour leur expertise, mais pour leurs soft skills et leur capacitĂ© Ă  gĂ©rer une Ă©quipe aux compĂ©tences multiples.
  • Ils ne sont plus lĂ  pour transmettre le savoir de façon descendante, mais accompagner le dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences.
  • Ils ne sont plus seulement attendus sur leur capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer du chiffre d’affaire, mais aussi sur leur capacitĂ© Ă  fidĂ©liser les salariĂ©s et contribuer Ă  leur montĂ©e en compĂ©tences.

 

Petite rĂ©flexion sur le pouvoir de dĂ©cision đŸ€”

 

Si on pousse la rĂ©flexion, accepter que tout le monde peut devenir expert d’un sujet – plus que le manager – c’est aussi remettre en question le pouvoir de discernement des Ă©quipes.

Si tout le monde détient des compétences clés et des connaissances singuliÚres dans une équipe, alors pourquoi est-ce que ce serait au manager seul de prendre des décisions ?

La nouvelle distribution des savoirs dans l’entreprise remet donc entiĂšrement en question les systĂšmes de pouvoir et de prise de dĂ©cision, ouvrant la voie à un dĂ©cloisonnement des rĂŽles dĂ©cisionnels et Ă  la responsabilisation des collaborateurs.

C’est ce que l’écrivain et expert du monde de l’entreprise Isaac Getz appelle “L’entreprise LibĂ©rĂ©e” : Une philosophie d’organisation oĂč les salariĂ©s sont autonomes et responsables, sans hiĂ©rarchie contraignante, favorisant ainsi la crĂ©ativitĂ©, l’initiative et le bien-ĂȘtre au travail.

💡 Si ça vous intĂ©resse, je vous recommande d’écouter l’épisode du podcast “Lundi au soleil” avec Isaac Getz en invitĂ©.

 

Qu’en pensent les collaborateurs ?

 

En juin, nous avons réalisé une étude auprÚs de plus de 1000 collaborateurs en poste pour mieux comprendre ce qui les motive au travail (téléchargez-là ici).

Ce baromĂštre rĂ©vĂšle des tendances intĂ©ressantes en termes de management que je voulais vous partager, car elles s’alignent complĂštement avec cette nouvelle posture managĂ©riale !

Les collaborateurs recherchent avant tout un travail 


leur permettant de développer de nouvelles compétences (45%).

avec un niveau d’autonomie Ă©levé (66%).

avec des perspectives d’évolution en termes de responsabilitĂ©s confiĂ©es (45%) – davantage que financiĂšres (16%).

avec un management dĂ©lĂ©gatif basĂ© sur la confiance, l’autonomie et les rĂ©sultats (50%).

En bref, les collaborateurs sont demandeurs d’autonomie, d’une plus grande responsabilisation et de leviers pour monter en compĂ©tences. Et ça tombe bien, car c’est exactement ce dont il est question dans cette nouvelle forme de management people-oriented !

 

Il est temps d’agir : un management en souffrance 🆘

 

Actuellement, nous avons d’un cĂŽtĂ© des managers en souffrance :

65 % ont la sensation d’une charge de travail insurmontable, 62 % ressentent un sentiment d’épuisement professionnel et 64 % un stress intense (source)

Et de l’autre, une expĂ©rience collaborateur dĂ©tĂ©riorĂ©e par un management inadaptĂ© aux nouveaux enjeux :

  • 1 cadre sur 2 quitte son emploi Ă  cause du manager (source)
  • Plus d’1/3 des entreprises qui ont mis en place une politique de mobilitĂ© interne identifient les managers comme principal frein du dĂ©ploiement de celle-ci (source)

Les chiffres parlent d’eux-mĂȘmes, nous assistons Ă  une vĂ©ritable crise de la fonction managĂ©riale. Alors que son rĂŽle est de créé de valeur pour l’entreprise, les managers se tirent bien souvent une balle dans le pied en favorisant le dĂ©sengagement et le dĂ©part des collaborateurs.

🔗 Pour en savoir plus sur le rĂŽle des managers dans l’expĂ©rience collaborateur, je vous invite à lire notre article sur le sujet.

RĂ©sultat : les managers vont mal, les collaborateurs vont mal ⇒ La rĂ©ussite de l’entreprise est mise Ă  mal. 😹

À ne pas s’y mĂ©prendre, le management n’est pas ici remis en question.

Il ne s’agit pas de supprimer le management de la vie d’entreprise : il est la colonne vertĂ©brale de l’entreprise et demeure – Ă  mon sens – nĂ©cessaire.

En revanche, un pivot est essentiel pour s’approprier les nouveaux codes du travail et (rĂ©)apprendre Ă  motiver et inspirer ses Ă©quipes dans cet environnement changeant.

Sans plus attendre, intĂ©ressons-nous Ă  cette nouvelle posture managĂ©riale “people-oriented” que se dĂ©veloppe 👇


Vers une posture de manager “people-oriented”

De chef Ă  chef d’orchestreÂ đŸŽ¶

 

Mais alors, c’est quoi un “bon manager” en 2024 ?

Ce n’est pas quelqu’un qui a la maĂźtrise d’un sujet, mais quelqu’un qui est en mesure d’accompagner son Ă©quipe Ă  le maitriser.

Je trouve l’image du chef d’orchestre extrĂȘmement parlante : nous n’attendons pas du chef d’orchestre de savoir jouer de tous les instruments. En revanche, nous lui demandons de savoir qui joue de quoi, et comment orchestrer tous ces savoirs uniques pour crĂ©er une mĂ©lodie.

C’est exactement pareil dans le monde de l’entreprise.

Nous ne demandons plus au manager de tout connaĂźtre, de tout savoir et de tout maĂźtriser.

Mais nous lui demandons de :

  • ConnaĂźtre ses collaborateurs et ce qui les rend unique
  • De les aider à dĂ©velopper leurs compĂ©tences et connaissances
  • De faire se coordonner harmonieusement toutes ces compĂ©tences
  • Afin d’atteindre l’objectif final 🎯

Dans ce nouveau paradigme, les managers 2.0 sont amenĂ©s Ă  adopter une nouvelle posture : celle d’accompagnateur et rĂ©vĂ©lateur des potentiels.

Certes, c’est toujours au manager d’apporter une vision et un cap, mais il est nĂ©cessaire de laisser la place aux collaborateurs pour qu’ils s’approprient la vision et expriment leurs compĂ©tences (on retrouve ici le dĂ©cloisonnement du pouvoir et la responsabilisation des collaborateurs dont on parlait plus tĂŽt).

 

Le manager de demain, alliĂ© des RHÂ đŸ€

 

Si le rĂŽle du manager de demain est d’accompagner les collaborateurs pour les aider Ă  exprimer et renforcer leurs compĂ©tences 
 Alors il va trouver des alliĂ©s de taille du cĂŽtĂ© des RH 😉

Avec les Ă©volutions du monde du travail, la dĂ©mocratisation de l’IA et les nouvelles mĂ©thodes de travail, l’accompagnement de carriĂšre va devenir un sujet central pour la rĂ©ussite des entreprises.

Face Ă  cette mission aussi fascinante qu’imposante, les managers et les RH vont ĂȘtre amenĂ©s Ă  crĂ©er un duo de choc.

J’en suis convaincu, les liens entre managers et RH vont se renforcer de plus en plus.

🔗 Si ce sujet vous intĂ©resse, je vous invite Ă  dĂ©couvrir notre dernier article sur le triptyque collaborateur / manager / RH.


Comment devenir un manager 2.0 ?

Bon, c’est bien beau tout ça, mais la marche est haute pour les managers et pour l’entreprise toute entiùre. Les enjeux sont de taille. Comment peut-on les aider à s’approprier cette nouvelle posture et devenir des chefs-d’orchestre ?

Si vous lisez cette newsletter, c’est certainement que vous ĂȘtes membre de la fonction RH. 👀

Alors voici quelques pistes d’action à mettre en place au niveau RH pour aider les managers à assurer le pivot :

  • Les former 🧠

L’objectif est d’aider les managers Ă  s’approprier cette nouvelle posture davantage tournĂ©e vers l’humain, en les aidant Ă  dĂ©velopper des soft skills comme l’intelligence Ă©motionnelle ou le leadership. Il existe plĂ©thore de formations et mĂ©thodes de coaching (comme Simundia) Ă  destination des managers. Selon votre organisation et vos enjeux, Ă  vous de choisir celles qui rĂ©pondent le mieux Ă  vos projets.

  • Ajuster les objectifs et KPIs 📈

Les managers sont encore presque toujours tenus d’objectifs de performance. D’un cĂŽtĂ©, la conjoncture les pousse Ă  s’orienter vers une nouvelle posture, de l’autre, ils sont incentivĂ©s sur des KPIs historiques de performance. Si on veut permettre la rĂ©volution managĂ©riale de se faire et aider les managers Ă  s’approprier ce nouveau rĂŽle, il est essentiel d’adapter les objectifs et d’y inclure une dynamique “humaine”. Par exemple, la sociĂ©tĂ© DĂ©cathlon attribue un bonus aux managers lorsqu’ils permettent Ă  une mobilitĂ© interne de se rĂ©aliser.

  • Regarder ce qui se fait ailleurs 👀

Toutes les entreprises, quels que soit leur industrie, leur anciennetĂ© ou leur localisation, sont concernĂ©es par ce changement de posture managĂ©riale. Une aubaine pour rĂ©cupĂ©rer les bonnes pratiques de ceux qui se sont dĂ©jĂ  lancĂ©s ! Pour faire le plein d’idĂ©es et de retours d’expĂ©rience, je vous recommande chaleureusement d’écouter le podcast “L’entreprise de Demain” de Delphine Zanelli.

  • Mettre Ă  disposition des outils adaptĂ©sÂ đŸ› ïž

L’évolution du rĂŽle managĂ©riale implique une meilleure connaissance des compĂ©tences et des appĂ©tences de son Ă©quipe, afin d’accompagner chacun dans le dĂ©veloppement de nouveaux savoirs. Des solutions existent pour guider les managers dans ce nouveau rĂŽle. Avec Jobmaker notamment, vous permettez aux collaborateurs d’entrer dans une dynamique de rĂ©flexion de carriĂšre et crĂ©er un cadre propice aux Ă©changes sur la progression professionnelle.


Si l’avenir du travail vous passionne autant que nous, n’hĂ©sitez pas Ă  partager la newsletter Ă  vos collĂšgues et Ă  votre entourage pour qu’ils reçoivent les prochaines Ă©ditions :


Le Crédit Mutuel Arkéa démocratise le coaching avec Jobmaker

Le Crédit Mutuel Arkéa, un groupe français qui a fait de la mobilité interne sa priorité

Le groupe CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a se positionne comme l’un des acteurs majeurs de la banque-assurance en France. Avec un vaste pĂ©rimĂštre comprenant 25 familles de mĂ©tiers et une quarantaine de filiales,  le CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a offre une palette diversifiĂ©e de services et d’opportunitĂ©s professionnelles. Dans un contexte oĂč le paysage des ressources humaines connaĂźt une profonde mutation, avec la transformation rapide des emplois et l’Ă©volution des attentes des collaborateurs, le CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a s’est engagĂ© Ă  relever les dĂ©fis de la mobilitĂ© interne et du dĂ©veloppement professionnel. En 2023, ce ne sont pas moins de 1329 collaborateurs qui ont pu rĂ©aliser un parcours de mobilitĂ© au sein du Groupe. Cette dĂ©marche s’inscrit dans une stratĂ©gie plus large visant Ă  renforcer l’employabilitĂ© et l’engagement de ses collaborateurs, tout en adaptant ses pratiques RH aux exigences d’un marchĂ© du travail en constante Ă©volution.

25 familles de métiers

+40 filiales spécialisées

+1300 mobilités en 2023

GĂ©raldine Bailleul-Guillemot, responsable de mission RH spĂ©cialisĂ©e sur l’expĂ©rience collaborateur pour le groupe CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a, explique : “Notre objectif est de rendre la mobilitĂ© interne accessible Ă  tous et de dĂ©mocratiser les mĂ©thodes de coaching, traditionnellement rĂ©servĂ©es Ă  une poignĂ©e de collaborateurs”. 

Cette approche s’inscrit dans une volontĂ© plus large de transformer la culture RH du Groupe. VĂ©ronique Crouzier, Directrice Dynamiques & Relations Humaines du CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a, affirme : “En tant que DRH, je crois profondĂ©ment aux vertus de la mobilitĂ© interne : puissant levier de dĂ©veloppement individuel et collectif, elle reprĂ©sente pour chacune et chacun une opportunitĂ© de vivre des expĂ©riences professionnelles riches, enthousiasmantes et diversifiĂ©es.”


Objectif : Lever les freins qui entravent le mouvement au sein du Crédit Mutuel Arkéa

“Nous avons constatĂ© que les conditions dans lesquelles se passe la  mobilitĂ© interne pouvaient reprĂ©senter un irritant pour nos collaborateurs. Beaucoup expriment leur dĂ©sir de bouger mais ne savent pas par oĂč commencer ou se heurtent Ă  une zone de flou une fois leur souhait exprimĂ©”, rĂ©vĂšle GĂ©raldine Bailleul-Guillemot. 

Face Ă  ces dĂ©fis,  le CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a a dĂ©veloppĂ© une stratĂ©gie RH ambitieuse visant Ă  faire de la mobilitĂ© interne un vĂ©ritable levier d’employabilitĂ©. Pour concrĂ©tiser cette ambition, GĂ©raldine Bailleul-Guillemot a souhaitĂ© promouvoir et dĂ©mocratiser les mĂ©thodes de coaching – souvent rĂ©servĂ©es Ă  une petite portion de collaborateurs – et ainsi proposer Ă  chaque collaborateur un accompagnement de carriĂšre Ă  la hauteur de ses ambitions. 

C’est dans ce contexte que le CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a a choisi d’adopter la solution Jobmaker. “Nous souhaitions donner Ă  nos collaborateurs un outil concret pour devenir acteurs de leur carriĂšre et prĂ©parer leur projet de mobilitĂ©”, explique GĂ©raldine Bailleul-Guillemot. “Jobmaker nous permet d’insuffler une culture de mise en mouvement individuelle et de revaloriser la fonction RH en adoptant pleinement un rĂŽle d’accompagnateur.”

Jobmaker : Une solution concrÚte pour accompagner les carriÚres à grande échelle

Jobmaker est une solution digitale d’auto-coaching de carriĂšre qui permet de digitaliser 80% de l’accompagnement professionnel. AprĂšs plusieurs mois d’utilisation, 60 RH et prescripteurs sont impliquĂ©s dans la proposition de la solution Jobmaker, et 1163 collaborateurs se sont inscrits. Les rĂ©sultats de cette initiative sont extrĂȘmement positifs :

  • 80% des collaborateurs ont plus confiance en eux
  • 80% recommanderaient la solution Ă  leurs collĂšgues
  • 84% se sentent mieux Ă©quipĂ©s pour prendre leur trajectoire en main

GrĂące Ă  Jobmaker, les collaborateurs se sentent mieux guidĂ©s et soutenus, ils y voient plus clair dans leur projet professionnel et dans leurs recherches. Selon GĂ©raldine Bailleul-Guillemot, “Cette solution nous permet d’adopter une culture prĂ©ventive, en donnant Ă  chacun les moyens d’agir avant que la frustration ne s’installe. Les collaborateurs passent d’une posture de demandeurs Ă  offreurs de compĂ©tences, et deviennent vĂ©ritablement acteurs de leur parcours professionnel”. 

L’intĂ©gration de Jobmaker dans la stratĂ©gie RH du CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a a non seulement transformĂ© l’expĂ©rience des collaborateurs, mais a Ă©galement revalorisĂ© le rĂŽle des professionnels RH au sein de l’organisation. En offrant aux employĂ©s un outil de rĂ©flexion de carriĂšre, Jobmaker permet aux Ă©quipes RH de se recentrer sur leur mission essentielle : l’accompagnement humain. Cette Ă©volution permet aux RH d’adopter pleinement un rĂŽle de coach et de partenaire stratĂ©gique : les RH s’impliquent concrĂštement dans le dĂ©veloppement de carriĂšre de leur collaborateur, sans pour autant mener la rĂ©flexion Ă  leur place. Jobmaker aide ainsi la fonction RH Ă  mieux placer le curseur dans la dynamique d’accompagnement  professionnel.

L’expĂ©rience du CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a dĂ©montre comment une approche innovante de la mobilitĂ© interne, soutenue par des outils digitaux adaptĂ©s comme Jobmaker, peut transformer positivement l’expĂ©rience collaborateur et renforcer l’engagement au sein de l’entreprise. Pour les professionnels RH en quĂȘte de solutions pour dynamiser leur politique de mobilitĂ© interne, l’exemple du CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a offre une source d’inspiration concrĂšte et prometteuse.


Crédit Mutuel Arkéa : Rendre la mobilité interne accessible à tous

Comment le Crédit Mutuel Arkéa rend la mobilité interne accessible à tous grùce à Jobmaker ?

DĂ©couvrez dans ce cas client la stratĂ©gie RH du CrĂ©dit Mutuel ArkĂ©a pour rendre la mobilitĂ© interne accessible Ă  tous ses collaborateurs et dĂ©mocratiser l’accompagnement de carriĂšre.

 

Vous trouverez dans ce cas client :

✅ Les enjeux rencontrĂ©s par le groupe français aux +11 000 collaborateurs

✅ La vision de VĂ©ronique Crouzier, DRH et GĂ©raldine Bailleul-Guillemot, Responsable de mission RH

✅ Le design RH pour un accompagnement de carriùre à la hauteur

✅ Les actions mises en place et les rĂ©sultats obtenus

✅ Les tĂ©moignages de RH et collaborateurs


#4 ExpĂ©rience collaborateur : Comment entretenir la flamme ? đŸ”„

On voit passer tout un tas d’articles, webinars et livres blancs sur les techniques miraculeuses pour attirer, fidĂ©liser et engager les talents.

En rĂ©alitĂ©, le meilleur (et le seul ?) moyen de connaĂźtre vraiment ce qui plait Ă  vos collaborateurs, c’est de leur poser la question.

Et c’est ce que nous avons fait ! Nous avons questionnĂ© 1300 collaborateurs en poste en France sur ce qu’ils prĂ©fĂšrent en termes de contenu et de cadre du travail. TĂ©lĂ©chargez le rĂ©sultat de cette Ă©tude ici.

Ces 4 critĂšres qui font vibrer le coeur de vos collaborateurs â€ïžâ€đŸ”„

1. L’apprentissage 🧠

 

La chose qui m’a le plus marquĂ© en dĂ©couvrant les rĂ©sultats du baromĂštre, c’est l’importance que les collaborateurs accordent aux opportunitĂ©s d’apprentissage.

45% d’entre eux privilĂ©gient un travail offrant des opportunitĂ©s de dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences.

Alors que seulement 9% des répondants préfÚre exercer un travail en lien avec leurs compétences actuelles.

La lecture que je fais de ces rĂ©sultats ? Quel que soit leur Ăąge, genre, mĂ©tier, expĂ©rience, les collaborateurs prĂ©fĂšrent l’évolution au confort.

Cette soif d’apprentissage des collaborateurs est Ă  mon sens souvent minimisĂ©e – voire ignorĂ©e – en entreprise.

Et pourtant, c’est une mine d’or 🌟

Accompagner ses collaborateurs dans le dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences c’est :

  • Co-construire des carriĂšres qui ont du sens
  • Lutter efficacement contre l’obsolescence des compĂ©tences
  • Maintenir l’employabilitĂ© de ses salariĂ©s (ce qui est un devoir d’ailleurs !)
  • Engager et fidĂ©liser vos collaborateurs sur le long-terme

Bref, on a tout intĂ©rĂȘt Ă  prendre au sĂ©rieux la soif d’apprentissage des collaborateurs !

 

2. La souplesse đŸ€ž

 

Nous avons questionnĂ© les collaborateurs sur leurs prĂ©fĂ©rences en termes de dĂ©finition des missions : prĂ©fĂšrent-ils des missions clairement dĂ©finies, qui Ă©voluent au fil de l’eau ou Ă  dĂ©finir soi-mĂȘme ?

Seulement 22% privilégient les missions clairement définies au préalable.

La majoritĂ© des rĂ©pondants prĂ©fĂšre les missions qui Ă©voluent au fil de l’eau (54%).

25% apprĂ©cient quant Ă  eux des missions Ă  dĂ©finir soi mĂȘme.

Ces rĂ©ponses rĂ©vĂšlent un dĂ©sir de souplesse assez marquĂ© : les collaborateurs apprĂ©cient qu’une marge de manoeuvre existe pour permettre au contenu de leurs missions d’évoluer.

💡D’ailleurs ce dĂ©sir de souplesse fait Ă©cho Ă  la soif d’apprentissage Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment : Les collaborateurs cherchent un environnement de travail agile et souple qui leur permettent d’évoluer et de monter en compĂ©tences.

 

3. L’autonomie đŸ’Ș

 

À la question de savoir si les collaborateurs prĂ©fĂšrent avoir un niveau d’autonomie Ă©levĂ©, modĂ©rĂ© ou faible : 0 ont rĂ©pondu prĂ©fĂ©rer un niveau d’autonomie faible.

Au moins, ça a le mĂ©rite d’ĂȘtre clair ! 😅

Les collaborateurs privilĂ©gient davantage un niveau d’autonomie Ă©levĂ© (66%) ou modĂ©rĂ© (34%).

Ce dĂ©sir d’autonomie s’exprime Ă©galement Ă  travers les prĂ©fĂ©rences managĂ©riales, puisque 50% des collaborateurs prĂ©fĂšrent un management dĂ©lĂ©gatif fondĂ© sur l’autonomie, la confiance et les rĂ©sultats

 

4. La contribution đŸ—ïž

 

Une autre rĂ©alitĂ© que je trouve vraiment intĂ©ressante, soulevĂ©e par cette Ă©tude, c’est le fort dĂ©sir de contribution des collaborateurs.

50% des collaborateurs préfÚrent travailler pour un département ou une entreprise en cours de développement.

Seulement 14% des collaborateurs préfÚrent travailler pour un département ou une entreprise déjà installé et stable 


On parlait un peu plus haut du fait que les actifs prĂ©fĂšrent l’évolution au confort, lĂ  on est en plein dedans !

Ces chiffres rĂ©vĂšlent aussi le souhait de contribuer au dĂ©veloppement de l’entreprise. Car quand un projet n’est pas encore Ă©tabli mais est en cours de crĂ©ation, de dĂ©veloppement, ou de crise : c’est certes un challenge, mais ça laisse de l’espace Ă  tout un chacun pour contribuer et apporter sa pierre Ă  l’édifice !

Et en plus, participer Ă  un projet qui n’est pas encore stable, c’est le terrain de jeu parfait pour dĂ©velopper de nouvelles compĂ©tences (on retrouve donc ici la soif d’apprentissage mentionnĂ©e plus haut).

D’ailleurs, si je vous demande : “Quelles sont les perspectives d’évolution qui intĂ©ressent le plus les collaborateurs ?”

đŸ’žđŸ€‘đŸ’° Vous aussi vous pensez â€œĂ©volution financiĂšre” ? DĂ©trompez-vous !

En réalité, les collaborateurs convoitent davantage les évolutions en termes de responsabilités confiées et de contenu du poste !

Ils dĂ©sirent avant tout contribuer davantage aux projets de l’entreprise et avoir un rĂŽle avec plus d’impact.


Ce qu’il faut retenir de cette Ă©tude ?

Je vous ai partagĂ© les quatre grandes conclusions que j’ai tirĂ© de ce baromĂštre, mais je vous invite chaleureusement Ă  le dĂ©couvrir dans son intĂ©gralitĂ© pour en tirer vos propres apprentissages 👇

Je télécharge le baromÚtre

L’objectif de ce baromĂštre – au-delĂ  des Ă©clairages qu’il apporte – est d’apporter des leviers concrets d’action aux RH et managers qui souhaitent alimenter la flamme avec leurs collaborateurs đŸ”„

Voici les 3 conseils que je peux vous partager pour mettre l’engagement des collaborateurs au coeur de votre stratĂ©gie RH :

1ïžâƒŁ Soyez au rendez-vous de la soif d’apprentissage des collaborateurs.

Les collaborateurs sont demandeurs d’opportunitĂ©s de dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences. Dans le contexte actuel d’évolution des emplois, monter en compĂ©tences est plus qu’une volontĂ© : c’est une nĂ©cessitĂ© pour maintenir son employabilitĂ©. En tant qu’employeur, il est de votre rĂŽle d’accompagner et d’encadrer cet apprentissage. Mais c’est aussi dans votre intĂ©rĂȘt : vous avez tout Ă  gagner Ă  permettre Ă  vos collaborateurs d’acquĂ©rir des compĂ©tences nouvelles et/ou recherchĂ©es pour contribuer Ă  vos projets.

2ïžâƒŁ Laissez de la place Ă  l’autonomie.

Les collaborateurs sont en grande majoritĂ© demandeurs d’autonomie et d’une libertĂ© relative au travail. Cela concerne le choix des horaires, le cadre de travail, mais Ă©galement le style de management et l’établissement des missions. Que vous soyez RH ou manager, il est recommandĂ© d’accorder – dans la mesure du possible – de l’espace pour permettre Ă  vos collaborateurs d’évoluer, d’émettre des choix et de prendre leurs propres dĂ©cisions. Cela permettra , dans un premier temps, de satisfaire ce dĂ©sir d’autonomie. Mais Ă©galement, de responsabiliser les salariĂ©s et de dĂ©velopper leur leadership !

3ïžâƒŁ Accordez plus de pouvoir aux collaborateurs.

Les collaborateurs accordent beaucoup d’importance au fait de bĂ©nĂ©ficier de perspectives d’évolution et de pouvoir contribuer Ă  la rĂ©ussite des projets de l’entreprise. Quel que soit le niveau, l’ñge et le mĂ©tier du salariĂ©, assurez-vous de reconnaĂźtre et valoriser le rĂŽle de chacun, et de proposer des perspectives pour accompagner les plus ambitieux. N’hĂ©sitez pas Ă  accorder plus de pouvoir Ă  vos collaborateurs pour leur permettre de s’approprier les possibilitĂ©s d’évolution et d’adopter une posture proactive.


Et vous, avez-vous tendu le micro Ă  vos collaborateurs ?

Pour vraiment créer des relations fructueuses avec ses collaborateurs, les engager et fidéliser sur le long-terme, il est primordial de mieux les connaßtre.

Car prĂ©voir une stratĂ©gie RH pour amĂ©liorer l’expĂ©rience collaborateurs, sans connaĂźtre les prĂ©fĂ©rences des collaborateurs, c’est comme 



 Acheter un cadeau à un inconnu 🎁


 Faire sa valise sans connaĂźtre la destination ✈


 PrĂ©parer une recette sans connaĂźtre les ingrĂ©dients 🧂

Il y a 99% de chance de se tromper !

Pour éviter cela, posez-vous les bonnes questions.

Mais surtout : posez les bonnes questions Ă  vos collaborateurs !

Ce baromÚtre peut vous aider à mieux comprendre les aspirations des actifs au sens large. Mais chaque industrie à ses spécificités. Je vous invite donc, en complément de cette étude, à prendre le pouls directement auprÚs de vos collaborateurs.

Comment ? Ça peut ĂȘtre via des questionnaires, durant les entretiens RH ou avec le manager !


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Le manager : un frein à l’engagement collaborateur ?

L’engagement des collaborateurs repose en grande partie sur l’alignement entre la promesse employeur et le vĂ©cu rĂ©el des salariĂ©s. Si le quotidien des salariĂ©s n’est pas Ă  la hauteur de la promesse annoncĂ©e lors de l’embauche, alors l’expĂ©rience collaborateur en sera impactĂ©e, ainsi que l’engagement et la motivation du salariĂ©.

Et bien souvent, lorsqu’un dĂ©calage se creuse entre l’expĂ©rience promise par l’employeur et celle vĂ©cue au quotidien, c’est dĂ» au management. En effet, les managers sont le relai direct et opĂ©rationnel des initiatives de marque employeur. Or, il arrive bien souvent que la fonction managĂ©riale applique des mesures qui ne sont pas alignĂ©es avec la promesse employeur, voire que le corps managĂ©riale ne soit pas du tout au courant de la marque diffusĂ©e au niveau RH. RĂ©sultat, ce dĂ©calage suscite de la dĂ©ception et du dĂ©sengagement chez le collaborateur 
 Une Ă©tude Gallup souligne que 70% des facteurs d’engagement dĂ©pendent du management, et une autre Ă©tude menĂ©e par Robert Walters rĂ©vĂšle que 1 cadre sur 2 quitte son emploi Ă  cause du manager.

Si le style et les mĂ©thodes de management ne sont pas alignĂ©es avec la promesse de l’employeur, le manager peut devenir un vĂ©ritable frein Ă  l’engagement et la fidĂ©lisation des collaborateurs. Pour empĂȘcher cela, il est essentiel d’inclure et de sensibiliser le corps managĂ©riale aux enjeux RH. DĂ©couvrez notre article sur le triptyque RH, collaborateur et manager pour en savoir plus sur ce sujet.


Les attentes des collaborateurs en termes de management

En plus de l’alignement entre la promesse et la rĂ©alitĂ© en termes de management, il est essentiel de s’intĂ©resser aux prĂ©fĂ©rences des collaborateurs Ă  cet Ă©gard. Nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude en juillet 2024 auprĂšs de plus de 1000 collaborateurs en poste pour comprendre ce qui les motive et les engage au travail (tĂ©lĂ©charger l’étude complĂšte). Parmi les nombreux sujets abordĂ©s, nous avons questionnĂ© les collaborateurs sur leurs prĂ©fĂ©rences en termes de management.

Voici les principaux apprentissages apportés par cette étude :

  • Les collaborateurs sont adeptes d’autonomie : 66% d’entre eux privilĂ©gient un niveau d’autonomie Ă©levĂ©, 34% un niveau modĂ©rĂ© et moins de 1%, un niveau faible d’autonomie.
  • Et d’agilitĂ© dans le choix de leurs horaires : 47% prĂ©fĂšrent pouvoir choisir leurs horaires, 41% avoir des horaires variables, seulement 12% prĂ©fĂšrent des horaires fixes et dĂ©terminĂ©es.
  • Ils prĂ©fĂšrent un management dĂ©lĂ©gatif ou participatif : 50% des rĂ©pondants prĂ©fĂšrent un management dĂ©lĂ©gatif, 34% un management participatif, seulement 6% un management persuasif et 2% un management directif.
  • Sont demandeurs de nouvelles responsabilitĂ©s : 45% privilĂ©gient des perspectives d’évolution en termes de missions confiĂ©es, plutĂŽt qu’en termes de salaires ou de contenu des missions.
  • Et du dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences : 45% privilĂ©gient un travail offrant des opportunitĂ©s de dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences.

ConnaĂźtre les grandes tendances en termes de prĂ©fĂ©rences managĂ©riales des collaborateurs permet de comparer le style de management actuellement employĂ© avec les attentes des salariĂ©s, et de faire des adaptations si besoin. Bien sĂ»r, chaque industrie, chaque gĂ©nĂ©ration et chaque entreprise a ses spĂ©cificitĂ©s. En revanche, il est intĂ©ressant de noter que les collaborateurs, quel que soit leur Ăąge, genre ou mĂ©tier, sont de plus en plus demandeurs d’autonomie, de responsabilitĂ© et d’un management qui repose sur la confiance.

Dans l’édition #5 de la Newsletter de Jobmaker, nous Ă©voquions l’émergence d’une nouvelle posture managĂ©riale people-oriented, qui privilĂ©gie un management centrĂ© sur la confiance, l’autonomie et le dĂ©veloppement de nouvelles compĂ©tences. > Lire la newsletter


Comment booster l’engagement collaborateur grñce au management ?

Pour que le manager intervienne comme booster d’engagement et non comme frein Ă  la fidĂ©lisation des collaborateurs, il est essentiel de l’inclure Ă  la rĂ©flexion et au dĂ©ploiement de la stratĂ©gie RH.

Selon une Ă©tude menĂ©e par Parlons RH, le manager participe Ă  la conception de la politique d’expĂ©rience collaborateur seulement dans 43% des cas. Un chiffre qui peut sembler particuliĂšrement quand on sait l’impact qu’a le manager dans le ressenti du collaborateur (voir premiĂšre partie de cette article).

Par ailleurs, la conjoncture actuelle rĂ©invente complĂštement le rĂŽle du manager dans l’entreprise. La dĂ©mocratisation du tĂ©lĂ©travail, le recours massif aux IA gĂ©nĂ©ratives, les nouvelles attentes des collaborateurs, l’évolution rapide des compĂ©tences et des mĂ©tiers 
 tous ces changements bouleversent la place du manager dans les organisations et redistribue les cartes du pouvoir et des responsabilitĂ©s. On parle du passage d’une approche results-oriented Ă  une approche people-oriented (voir notre newsletter sur ce sujet).

Nous assistons Ă  une vĂ©ritable mutation de la posture managĂ©riale. Pour faciliter ce mouvement et favoriser l’adoption de bonnes pratiques propices Ă  l’engagement des collaborateurs, la fonction RH peut intervenir pour accompagner les managers. Voici quelques pistes d’action Ă  mettre en place :

  • Les former ????

L’objectif est d’aider les managers Ă  s’approprier cette nouvelle posture davantage tournĂ©e vers l’humain, en les aidant Ă  dĂ©velopper des soft skills comme l’intelligence Ă©motionnelle ou le leadership. Il existe plĂ©thore de formations et mĂ©thodes de coaching (comme Simundia) Ă  destination des managers. Selon votre organisation et vos enjeux, Ă  vous de choisir celles qui rĂ©pondent le mieux Ă  vos projets.

  • Ajuster les objectifs et KPIs ????

Les managers sont encore presque toujours tenus d’objectifs de performance. D’un cĂŽtĂ©, la conjoncture les pousse Ă  s’orienter vers une nouvelle posture, de l’autre, ils sont incentivĂ©s sur des KPIs historiques de performance. Si on veut permettre la rĂ©volution managĂ©riale de se faire et aider les managers Ă  s’approprier ce nouveau rĂŽle, il est essentiel d’adapter les objectifs et d’y inclure une dynamique “humaine”. Par exemple, la sociĂ©tĂ© DĂ©cathlon attribue un bonus aux managers lorsqu’ils permettent Ă  une mobilitĂ© interne de se rĂ©aliser.

  • Regarder ce qui se fait ailleurs ????

Toutes les entreprises, quels que soit leur industrie, leur anciennetĂ© ou leur localisation, sont concernĂ©es par ce changement de posture managĂ©riale. Une aubaine pour rĂ©cupĂ©rer les bonnes pratiques de ceux qui se sont dĂ©jĂ  lancĂ©s ! Pour faire le plein d’idĂ©es et de retours d’expĂ©rience, je vous recommande chaleureusement d’écouter le podcast “L’entreprise de Demain” de Delphine Zanelli.

  • Mettre Ă  disposition des outils adaptĂ©s ????

L’évolution du rĂŽle managĂ©riale implique une meilleure connaissance des compĂ©tences et des appĂ©tences de son Ă©quipe, afin d’accompagner chacun dans le dĂ©veloppement de nouveaux savoirs. Des solutions existent pour guider les managers dans ce nouveau rĂŽle. Avec Jobmaker notamment, vous permettez aux collaborateurs d’entrer dans une dynamique de rĂ©flexion de carriĂšre et crĂ©er un cadre propice aux Ă©changes sur la progression professionnelle.

Manager et RH : Un duo de choc pour une expérience collaborateur réussie

Manager & RH : Deux rÎles complémentaires pour accompagner les collaborateurs

Les managers et les ressources humaines (RH) partagent un objectif commun : crĂ©er de la valeur pour l’entreprise. Leur collaboration est essentielle pour Ă©tablir et mettre en Ɠuvre des stratĂ©gies RH efficaces d’attraction et de fidĂ©lisation des collaborateurs.

Le manager, en tant qu’interlocuteur naturel des Ă©quipes, possĂšde une proximitĂ© unique avec les collaborateurs. Il maĂźtrise les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  chaque mission et est capable d’identifier les besoins futurs en compĂ©tences. Sa connaissance approfondie du terrain lui permet d’Ă©valuer le potentiel de chaque collaborateur et d’avoir une vision globale, agissant comme un pont entre la direction, les RH et les Ă©quipes.

De son cĂŽtĂ©, le RH apporte une expertise prĂ©cieuse. Il dispose d’outils et de connaissances pour le dĂ©veloppement de carriĂšre, d’une vue d’ensemble des compĂ©tences disponibles dans l’entreprise et d’une comprĂ©hension des enjeux humains et des tendances RH. Cette distance stratĂ©gique lui permet de mener des discussions orientĂ©es vers le dĂ©veloppement de carriĂšre plutĂŽt que vers des rĂ©sultats immĂ©diats.

Comment renforcer ce duo RH / manager ?

Malgré leur complémentarité, la collaboration entre RH et managers est souvent entravée par des obstacles organisationnels ou des objectifs non alignés. Voici quelques bonnes pratiques pour optimiser cette synergie :

  1. Former les managers : Être manager n’est pas simplement une promotion, c’est un rĂŽle qui nĂ©cessite une formation spĂ©cifique. Sensibiliser les managers aux enjeux RH et aux dynamiques d’Ă©quipe est crucial pour leur succĂšs.
  2. DĂ©velopper les soft skills, notamment l’intelligence Ă©motionnelle : Les managers ont Ă©galement besoin d’ĂȘtre formĂ©s sur le dĂ©veloppement des soft skills inhĂ©rents Ă  leur fonction, notamment sur le leadership et l’intelligence Ă©motionnelle. Selon Daniel Goleman, l’intelligence Ă©motionnelle comprend quatre dimensions : la conscience de soi, la gestion de soi, la conscience sociale et la gestion relationnelle. Ces compĂ©tences sont essentielles pour un management efficace.
  3. Sensibiliser les RH aux enjeux business : Les RH doivent ĂȘtre conscients des dĂ©fis et des objectifs commerciaux pour aligner leurs initiatives avec les besoins des managers et des collaborateurs. Pour permettre une bonne comprĂ©hension des enjeux business et de la rĂ©alitĂ© du terrain des managers, mener des expĂ©riences du type “vis ma vie” peut ĂȘtre d’une grande aide.
  4. IntĂ©grer les enjeux humains aux objectifs des managers : Actuellement, seulement 12 % des managers disposent d’indicateurs de satisfaction au travail de leurs collaborateurs. Pour que l’expĂ©rience collaborateur soit une prioritĂ©, il est essentiel d’intĂ©grer des objectifs liĂ©s au bien-ĂȘtre et Ă  l’accompagnement humain dans les Ă©valuations de performance.

Ce que le tandem RH / manager permet

Une fois constitué, le tandem RH / manager saura intervenir de maniÚre complémentaire sur de nombreux sujets RH et stratégiques :

  • La communication et l’alignement des objectifs : Un travail Ă©troit entre les deux parties garantit que les objectifs individuels des employĂ©s sont en phase avec ceux de l’entreprise.
  • Le recrutement et la sĂ©lection : Les RH, en collaboration avec les managers, identifient les compĂ©tences nĂ©cessaires et s’assurent que les candidats possĂšdent les qualitĂ©s requises.
  • La formation et le dĂ©veloppement : Ensemble, ils identifient les besoins de formation et mettent en place des programmes adaptĂ©s.
  • La gestion des performances : Les managers Ă©valuent les performances, soutenus par les RH qui fournissent des outils et des processus d’Ă©valuation Ă©quitables.
  • La rĂ©solution de conflits : En cas de conflits, la collaboration permet une rĂ©solution constructive, garantissant un environnement de travail harmonieux.
  • L’équitĂ© et la diversité : Les RH et les managers travaillent ensemble pour promouvoir des pratiques inclusives et non discriminatoires.
  • La motivation et l’engagement : Les managers jouent un rĂŽle clĂ© dans la motivation des employĂ©s, soutenus par les RH qui fournissent des informations sur les meilleures pratiques.

En somme, la collaboration entre les RH et les managers est essentielle pour gĂ©rer efficacement les ressources humaines, crĂ©ant ainsi un environnement oĂč les employĂ©s se sentent soutenus et motivĂ©s, contribuant au succĂšs Ă  long terme de l’organisation.

Ne pas inclure les managers dans la stratĂ©gie RH, c’est aussi prendre le risque d’un mauvais alignement entre promesse employeur et expĂ©rience collaborateur, qui rĂ©sulterait en une expĂ©rience dĂ©tĂ©riorĂ©e. Si ce sujet vous intĂ©resse, dĂ©couvrez notre article sur le rĂŽle des managers dans l’expĂ©rience collaborateur.


Le collaborateur : De sujet Ă  partie prenante de la dynamique RH

Vers une plus grande responsabilisation des collaborateurs

Traditionnellement, l’expĂ©rience collaborateur est perçue comme une sĂ©rie de dispositifs dont bĂ©nĂ©ficient les employĂ©s. Cependant, il est impĂ©ratif de reconnaĂźtre que les collaborateurs sont plus que la cible des stratĂ©gies RH, ils en sont des acteurs Ă  part entiĂšre. Les initiatives ne portent leurs fruits que si les collaborateurs s’y engagent activement. Par exemple, un site dĂ©diĂ© Ă  la mobilitĂ© interne est inutile si les collaborateurs ne l’utilisent pas. De mĂȘme, un entretien RH n’a aucune valeur si le collaborateur ne participe pas ou ne communique pas.

Il est donc essentiel d’engager les collaborateurs et de leur donner un rĂŽle actif dans leur expĂ©rience au sein de l’entreprise et leur dĂ©veloppement professionnel. Pour ce faire, il est crucial de communiquer clairement sur les dispositifs disponibles et de dĂ©montrer leur valeur. PlutĂŽt que d’imposer un outil, il est prĂ©fĂ©rable d’expliquer comment il peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour le collaborateur, et de laisser le choix au collaborateur de s’en saisir, ou non.

Non seulement, cela va responsabiliser les collaborateurs et les rendre plus actifs dans la dĂ©marche, mais en plus, cela permet aux RH de se positionner en tant qu’accompagnateur / facilitateur et s’éloigner d’une posture plus scolaire et paternaliste qui peut ĂȘtre Ă©reintante et contre-productive.

Objectif : Développer un triptyque Manager / RH / Collaborateur

Pour une expĂ©rience collaborateur Ă  la hauteur des enjeux et des ambitions de l’entreprise, l’idĂ©al est de parvenir Ă  crĂ©er un triptyque vertueux incluant le manager, le RH et le collaborateur.

  • Le RH est en charge de crĂ©er le cadre et les conditions pour favoriser une bonne expĂ©rience collaborateur, en proposant notamment des mĂ©thodes et outils accessibles Ă  tous.
  • Le manager guide ses Ă©quipes Ă  l’atteinte d’objectifs communs, en Ă©tant soucieux du bien-ĂȘtre de chacun et en s’engageant activement pour assurer la montĂ©e en compĂ©tence collective.
  • Le collaborateur adopte une posture active pour assurer sa montĂ©e en compĂ©tences. Il ne doit pas attendre que l’on lui propose des perspectives d’évolution, mais plutĂŽt se saisir des outils et dispositifs Ă  disposition afin de travailler son projet de carriĂšre.

Pour garantir le succĂšs de ce triptyque, chaque partie prenante doit ĂȘtre consciente de son rĂŽle et disposer des outils nĂ©cessaires pour s’engager pleinement. Par exemple, des plateformes comme Jobmaker permettent aux collaborateurs de devenir acteurs de leur carriĂšre, tout en aidant les managers Ă  soutenir cette initiative et en fournissant aux RH un cadre propice Ă  l’engagement.

En conclusion, la bonne collaboration et rĂ©partition des rĂŽles entre le manager, les RH et le collaborateur est essentielle pour crĂ©er une expĂ©rience collaborateur enrichissante et bĂ©nĂ©fique pour toutes les parties impliquĂ©es. Cette approche collaborative favorise un environnement de travail dynamique, oĂč chacun peut s’Ă©panouir et contribuer au succĂšs collectif. DĂ©couvrez sur notre site des tĂ©moignages inspirants d’entreprises qui visent Ă  dĂ©velopper ce triptyque en adoptant Jobmaker.

Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© ce qui fait vraiment vibrer les gens au travail ? Pourquoi certains se lĂšvent avec le sourire le lundi matin, tandis que d’autres traĂźnent des pieds ? Bienvenue dans le monde fascinant de la motivation au travail ! C’est un peu comme le carburant secret qui alimente la rĂ©ussite tant individuelle qu’organisationnelle. La motivation est une source directe de productivitĂ©, de satisfaction et de fidĂ©lisation des talents. Dans cet article, nous allons tenter d’identifier ce qui influence notre motivation au travail, et comment agir pour maintenir ses collaborateurs engagĂ©s ! C’est parti 🚀

Les différentes théories sur la motivation au travail

La théorie de la pyramide des besoins de Maslow

Dans les annĂ©es 1940, le psychologue Abraham Maslow a proposĂ© une approche rĂ©volutionnaire : nos besoins forment une hiĂ©rarchie, comme les Ă©tages d’une pyramide. Et pour atteindre le sommet, il faut d’abord satisfaire les besoins de base. À la base de la pyramide, on trouve les besoins physiologiques : manger, dormir, respirer. Ce sont les fondations essentielles. Juste au-dessus, viennent les besoins de sĂ©curitĂ© : un toit sur la tĂȘte, un emploi stable, et un environnement sĂ»r. Ensuite, les besoins sociaux : l’amour, l’amitiĂ©, et le sentiment d’appartenance. MĂȘme les individus les plus indĂ©pendants ont besoin de connexions sociales. Puis, les besoins d’estime : la reconnaissance, le respect de soi et des autres. C’est Ă  ce niveau que l’on commence Ă  se sentir vraiment valorisĂ©. Enfin, au sommet, se trouve l’accomplissement de soi : rĂ©aliser son plein potentiel et atteindre ses aspirations les plus Ă©levĂ©es. Selon Maslow, on ne peut pas vraiment se concentrer sur les niveaux supĂ©rieurs si les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits. C’est comme essayer de se concentrer sur des objectifs ambitieux alors que les besoins de base ne sont pas comblĂ©s.

Dans le contexte professionnel, cela signifie que pour avoir des employĂ©s motivĂ©s et Ă©panouis, il est crucial de s’assurer que tous leurs besoins, des plus basiques aux plus Ă©levĂ©s, sont satisfaits. Et pour savoir quels sont les besoins et les envies de vos collaborateurs, je vous invite Ă  dĂ©couvrir notre baromĂštre qui questionne plus de 1300 actifs en poste sur ces sujets.

La théorie des deux facteurs de Herzberg

Dans les annĂ©es 60, Frederick Herzberg a secouĂ© le monde du management avec sa thĂ©orie des deux facteurs. Son idĂ©e ? La satisfaction au travail et l’insatisfaction ne sont pas les deux faces d’une mĂȘme piĂšce, mais deux piĂšces diffĂ©rentes ! D’un cĂŽtĂ©, on a les “facteurs d’hygiĂšne”. Ce sont les Ă©lĂ©ments de base : salaire, conditions de travail, sĂ©curitĂ© de l’emploi… Leur absence rend les gens malheureux, mais leur prĂ©sence ne les motive pas pour autant. C’est comme avoir un bon matelas : vous ne vous rĂ©veillez pas en disant “Waouh, quel matelas gĂ©nial !”, mais dormez sur le sol et vous allez vite le regretter ! De l’autre cĂŽtĂ©, on trouve les “facteurs de motivation”. Ça, c’est le vrai carburant : reconnaissance, responsabilitĂ©s, possibilitĂ©s d’avancement… Ces Ă©lĂ©ments donnent envie aux gens de se dĂ©passer.

Le message de Herzberg ? Pour une Ă©quipe vraiment motivĂ©e, assurez-vous d’abord que les facteurs d’hygiĂšne sont en place, puis concentrez-vous sur les facteurs de motivation. C’est comme construire une fusĂ©e : d’abord une base solide, ensuite le carburant pour dĂ©coller !

La thĂ©orie de l’autodĂ©termination de Deci et Ryan

Cette approche, dĂ©veloppĂ©e par Edward Deci et Richard Ryan dans les annĂ©es 1970, postule l’existence de trois besoins psychologiques fondamentaux : l’autonomie, la compĂ©tence et la relation Ă  autrui. Selon Deci et Ryan, la satisfaction de ces besoins conduit Ă  la forme de motivation la plus puissante et durable : la motivation intrinsĂšque, oĂč l’individu agit par plaisir et intĂ©rĂȘt personnel plutĂŽt que pour des rĂ©compenses externes. Ainsi, la thĂ©orie de l’autodĂ©termination propose une alternative aux approches traditionnelles de motivation basĂ©es sur les rĂ©compenses et les punitions, en mettant l’accent sur la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux pour crĂ©er un engagement durable et une performance optimale au travail.

Cette thĂ©orie suggĂšre que les managers peuvent stimuler la motivation en favorisant l’autonomie des employĂ©s, en leur offrant des dĂ©fis Ă  la hauteur de leurs compĂ©tences, et en cultivant un environnement de travail propice aux relations positives.

L’indice du potentiel de motivation de Hackman et Oldham

En 1975, le psychologue J. Richard Hackman et l’Ă©conomiste Greg R. Oldham ont dĂ©veloppĂ© un modĂšle, connu sous le nom d’Indice du Potentiel de Motivation (IPM), pour mesurer la motivation, reposant sur une formule mathĂ©matique intrigante : IPM = [(VariĂ©tĂ© des compĂ©tences + IdentitĂ© de la tĂąche + Importance de la tĂąche) x Autonomie x Feedback] Ă· 3. Cette formule intĂšgre cinq Ă©lĂ©ments clĂ©s : la diversitĂ© des compĂ©tences requises, la possibilitĂ© de mener une tĂąche Ă  son terme, l’impact du travail sur l’entreprise ou la sociĂ©tĂ©, le degrĂ© d’autonomie accordĂ©, et la qualitĂ© du retour d’information reçu. L’IPM rĂ©vĂšle que si les trois premiers Ă©lĂ©ments se renforcent mutuellement, l’autonomie et le feedback sont des multiplicateurs cruciaux – leur absence peut anĂ©antir la motivation.

ConcrĂštement, cet outil permet aux professionnels RH et aux managers de concevoir des postes plus motivants, de mieux comprendre les leviers de motivation de leurs Ă©quipes, et d’Ă©valuer rĂ©guliĂšrement le climat motivationnel. Bien que la motivation reste un dĂ©fi complexe, l’IPM offre une base solide pour crĂ©er des environnements de travail propices Ă  l’Ă©panouissement professionnel.


ConcrĂštement, comment booster la motivation des collaborateurs ?

Et voilĂ  ! On a fait le tour des thĂ©ories en ce qui concerne la motivation au travail. De Maslow Ă  Hackman et Oldham, en passant par Herzberg et les autres, les thĂ©ories diffĂšrent mais le constat reste le mĂȘme : maintenir ses collaborateurs motivĂ©s est une problĂ©matique multi-factorielle !

Il n’existe donc pas de formule magique pour Ă©loigner la flemme de vos rangs. En revanche, les managers et RH peuvent agir concrĂštement pour des Ă©quipes motivĂ©es en appliquant ces trois conseils :

1ïžâƒŁÂ  Satisfaire les besoins primaires.

Qu’il s’agisse des besoins physiologiques de Maslow ou des facteurs d’hygiĂšne de Herzberg, la nĂ©cessitĂ© apparait de combler les besoins primaires avant toute chose. Il s’agit de proposer un salaire dĂ©cent, des conditions de travail confortables, des horaires de travail Ă©quilibrĂ©es, etc. Si ces besoins Ă©lĂ©mentaires ne sont pas au rendez-vous, il est peu probable que les collaborateurs soient investis dans leurs missions.

2ïžâƒŁ Maintenir le lien social.

Plusieurs de ces thĂ©oriciens s’accordent sur l’importance du lien social, qu’il s’agisse du travail en Ă©quipe, du feedback, des moments conviviaux entre collĂšgues. Pour des Ă©quipes motivĂ©es et Ă©panouies, il faut veiller Ă  alimenter le lien entre les collaborateurs – que vous travailliez en prĂ©sentiel, en hybride, ou en full remote.

3ïžâƒŁ VĂ©rifier le potentiel de motivation des emplois grĂące Ă  l’indice d’IPM.

Si une grande partie de la motivation rĂ©side chez les collaborateurs eux-mĂȘmes, il est aussi possible de l’influencer via la nature des emplois proposĂ©s. C’est en tous cas la thĂ©orie dĂ©fendue par Hackman et Oldham. Selon eux, pour qu’un emploi soit motivant, il faut s’assurer qu’il permette un niveau d’autonomie Ă©levĂ©, du feedback, mais Ă©galement des missions importantes et/ou complĂštes et/ou qui sollicitent plusieurs compĂ©tences. En tant que RH, il est tout Ă  fait possible d’anticiper les Ă©ventuelles baisses de motivation en vĂ©rifiant que les emplois Ă  pouvoir rĂ©pondent Ă  ces critĂšres.

Ces grandes thĂ©ories peuvent vous aider Ă  identifier les sources de motivation, ou au contraire, les zones d’ombre qui laissent la dĂ©motivation s’installer. Mais comme leur nom l’indique, ça reste des thĂ©ories ! Alors pour ancrer ces concepts dans le rĂ©el, nous sommes allĂ©s poser la question directement Ă  1300 collaborateurs : “Qu’est-ce qui vous motive au quotidien ?”

DĂ©couvrez leurs rĂ©ponses dans notre baromĂštre ! 👇

Nous avons analysĂ© les rĂ©sultats selon l’ñge, le genre, le mĂ©tier et le niveau d’étude des rĂ©pondants pour vous apporter une grille de comprĂ©hension des diffĂ©rentes tendances.

L’objectif de ce baromĂštre ? Vous aider Ă  mieux comprendre ce qui fait rĂ©ellement vibrer le coeur des collaborateurs au travail et identifier des leviers concrets d’action pour booster leur motivation.

BaromĂštre : Que veulent vraiment les collaborateurs ?

Le baromÚtre qui décrypte les préférences de vos collaborateurs

Dans un monde professionnel en perpétuelle mutation, répondre aux attentes des collaborateurs est devenu un enjeu majeur pour les entreprises. Mais quelles sont réellement les motivations et les aspirations des collaborateurs au travail ?

Nous avons mené une vaste étude auprÚs de plus de 1300 professionnels en poste. En analysant finement leurs réponses selon leur ùge, genre, niveau de diplÎme et métier exercé, nous avons pu dégager des tendances riches en enseignements. Dans ce baromÚtre exclusif, vous découvrirez :

  • Les principaux facteurs de motivation qui poussent les collaborateurs Ă  s’investir pleinement dans leur travail
  • Les attentes spĂ©cifiques selon le profil (Ăąge, genre, niveau d’Ă©tudes, mĂ©tier…)
  • Les bonnes pratiques RH pour crĂ©er un environnement de travail Ă©panouissant
  • Les pistes d’amĂ©lioration à mettre en Ɠuvre pour attirer et fidĂ©liser les talents

Que vous soyez un professionnel des ressources humaines, un dirigeant ou un collaborateur, ce baromĂštre vous offre un Ă©clairage prĂ©cieux sur les aspirations des actifs d’aujourd’hui. TĂ©lĂ©chargez dĂšs maintenant ce baromĂštre gratuit et dĂ©couvrez ce qui fait vibrer le cƓur de vos collaborateurs !



La mobilitĂ© interne augmentĂ©e grĂące Ă  l’IA ⚡

A propos de cet évÚnement :

La mobilitĂ© interne est un levier super efficace pour faire matcher les besoins de l’entreprise, avec les souhaits d’évolution des collaborateurs đŸ”„

Et la bonne nouvelle, c’est que l’IA va complĂštement booster les potentiels de mobilitĂ© interne !

Dans ce webinar, Nicolas Pasetti, CEO de Oak, et Arthur Philippe, CEO de Jobmaker, dĂ©cryptent pour vous la mobilitĂ© interne powered by AI đŸ€–

Intervenants :

Arthur Philippe

CEO @Jobmaker

Nicolas Pasetti

CEO @Oak

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